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 Sophia Nasake Hime

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Alyssande
Poussière d'Etoile
Alyssande


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MessageSujet: Sophia Nasake Hime   Sophia Nasake Hime Icon_minitimeVen 6 Jan - 14:19

Les lumières de la console de vol se reflétaient dans le transpacier de la verrière. L’espace de la bordure extérieur avait toujours fasciné Mace : plein d'histoires de vaisseaux fantômes, de civilisations oubliées... Il rêvait de devenir un aventurier ou un héros galactique sauvant une princesse des griffe d’un terrible seigneur aux sombres pouvoir. Mais pour un contrebandier de son espèce, un vaurien comme lui, même un gentil vaurien, ce n’était que pure fiction.
Il avait accepté d’accompagner Jin, un jedi un peu bizarre selon lui. Ce type voulait aller dans la bordure extérieur, à la limite de l’espace profond, ce lieu où les étoiles ne sont plus que des souvenirs. Certains prétendaient que des pilotes avaient tenté de l’explorer et en étaient revenu fous... Oui, le vide spatial, ça pouvait rendre dingue, mais ce vide là... C’était pire que l’absence, et moins que rien.
Pour l’heure, ils croisaient dans un amas de rocher dérivant dans le vide. De ce que Mace avait vu il y avait des vestiges sur certains rochers, comme si une planète avait explosé. Les traces de radiations indiquaient que ce qui en était la cause, quoi que ce soit, avait disparu depuis au moins un bon millier d’années.
Le voyant du tableau de communication s’illumina : ils avaient capté quelque chose. Un signal.
« Hey Jin ! Amène-toi ! »
L’homme, solidement bâti, à la barbe impeccable et vêtu de la bure traditionnelle Jedi, se leva et rejoint Mace dans le poste de pilotage du navire de transport.
« Qu’y a t’il ? »
« Un signal, mon vieux. Et dans ce coin, on est pas censés avoir de signal. Je me suis dit que ça t’interesserait. D’autant que ton signal, la console le traduit pas : c’est pas un code Impérial et pas un code de la République non plus. »
« Hm... Cela pourrait être ce que je cherche. »
« Ouais. Ca ou des emmerdes, et moi je peux te garantir que ça sent les emmerdes. »
« Emmène-nous vers ce signal. Et ne m’appele plus mon vieux. »
« D’accord, je t’emmene là-bas... Mais vient pas dire que je t’avais pas prévenu mon… »
Le regard du Jedi coupa sa phrase et il entama les manœuvres. Tout le monde pensait les Jedi sages et pacifique : ben lui avait visiblement pas entendu la rumeur.
La zone était pleine de turbulences, comme si des zones de gravités se créaient et que la réalité se déformait par endroit. Le petit appareil gémissait et grinçait : à plusieurs reprise la coque et les écrans furent mis à rude épreuve. Mace comprenait pourquoi son employeur avait choisi un vaisseau si petit : un croiseur se serait fait déchiqueter au cœur de cet enfer.
« Nom de… Je sais pas ce que vous cherchez, mais si ça a survécu ici, ben c’est pas rassurant ! »
« Le passé, mon ami. Un passé qui va modifier notre avenir. Ce qui se trouve ici, si cela a survécu, sera une source de pouvoir immense. »
Quelque chose dans le ton de Jin déplaisait à Mace, qui sentit que les puits de gravité étaient le moindre de ses soucis à venir. La voie se dégagea enfin, comme si le vaisseau avait pénétré le cœur d’une tornade.
Devant eux, une structure flottait, visiblement encore intacte. Des balises d’approche dont le signal était cette fois ci clairement reçu indiquaient les points d’accostage. De nombreux vaisseaux, en partie détruits, orbitaient à la limite de l’œil. Quelques-un étaient arrimés à l’engin, mais aucun ne semblait habité.

« Mais qu’est-ce que c’est que ça ? Je reconnais ces vaisseau, ce sont des éclaireurs Sith, et là c’est typiquement Hutt, mais les autres... »
Le visage de Jin rayonnait et une lueur malsaine brillait dans son regard.
« Jin ? Ho Jin ? »
« Nous y sommes. Fais-nous accoster : je m’assure que rien ne troublera ton approche. »
Le Jedi semblait se concentrer et le trajet, bien que prudent, se fit sans encombre. Le signal d’arrimage et le verrou d’étanchéité qui s'enclanchait se firent entendre.
« Allons-y. J’aurai besoin de tes service une fois dedans. »
Sans un mot, Mace avança. Les décorations et les structures étaient indubitablement Siths, mais anciennes. Il avait dans le passé été piller des vestiges de ce type sur Korriban, enfin, emprunté quoi… Et il les aurait reconnu entre mille. Des corps au sol montraient qu’ils n’étaient pas les premiers à venir.
« T’es sûr de savoir où on va ? »
« Oui. Certain »
Le calme de Jin lui tapait sur le système. Qu’est-ce qu’un Jedi pouvait bien venir foutre ici ?
« J’aimerais quand même bien savoir ce qu’on cherche, et ce qui a tué ces gars... »
« Ne souhaite pas trop fort : tu pourrais être exaucé... »
Il s’arreta un instant, s’aprettant à répondre, quand un mouvement devant eux l’en dissuada. Une machine avançait vers eux : un droïde inquiétant, avec sa carlingue rouge, son casque grimaçant, et ses six bras… Voilà ce qui avait tué leurs prédécesseurs. Instinctivement, Mace mit la main à son blaster, puis il se rapella les impacts sur les cadavres et se ravisa.
« Recule. »
Le Jedi s’avança et se figea à moins de trois mètres de la créature. Celle-ci se jeta sur elle, un sabre laser rouge dans chaque main, et se figea, ses faisceaux d’énergie à quelques centimètres de Jin. La main tendue, paume en avant, il fixait intensément le torse du droïde. Un bruit de fissure se fit entendre dans le silence oppressant, et soudainement un module fut projeté hors de la machine et broyé contre un mur. L'huile gicla, et la carcasse grésillante s’ecroula dans un fracas assourdissant.
« Avançons. »
« Heu... D’accord, d’accord ! »
Quelques minutes plus tard, ils se trouvaient dans une sorte de salle de contrôle. Une console, comme une sorte de casse tête qu’utilisaient certains Siths pour garder leurs trésors et secrets, trônait en plein centre de la pièce.
« Ouvre-moi ça. »
« D’accord, vous m’avez pas engagé par hasard. Vous saviez exactement qui j’étais. »
Un sourire répondit à sa remarque.
« Vous êtes dingue. Si vous croyez que je vais ouvrir ça pour vous, c’est du délire ! Ces trucs là on ferait mieux de les détruire, un point c’est tout ! »
« Comme vous l’avez dit : vous n’êtes là que pour ouvrir ce coffre, car c’est un coffre : ce qui signifie que soit vous le faites et vous vivez, soit vous refusez et vous ne me servez plus à rien. »
« Vous oserez pas me tuer, vous êtes un Jedi. Vous me tuerez pas de sang-froid ça va à l’encontre de votre code. »
Mace se dirigeait vers la sortie quand le bruit d’un sabre laser se fit entendre. Il se tourna lentement : le Jedi avait sorti un sabre à la lame rouge : pas celui qui pendait à son coté depuis leur première rencontre.
« Ah oui, c’est vrai. Maître Jin aurait sûrement épargné votre vie. Moi pas. »
« Si vous me tuez, qui vous ouvrira ce coffre ? »
« Qui a dit que j’allais vous tuer de suite ? on a tout notre temps, et croyez moi je m’y connais pour interroger les gens... Maitre Jin par exemple a résisté... Un dur de dur, fidèle à sa réputation. Mais toi tu n’es qu’un simple humain. »
Les traits du jedi se déformèrent lentement pour révéler une immonde créature, avec une peau craquelée et des yeux rouges haineux, typiques d'un engagement au côté obscur...
Gémissant, Mace finit par forcer le code du coffre, et les mécanismes s’enclenchèrent lentement, poussifs et contraints. C’était comme si la porte elle-même qui s’ouvrait dans le mur de la salle rechignait à s’exécuter.
« Qu’est-ce qu’il y a la dedans ? »
« Tu mérites de le savoir après tout... Ce coffre contient les secrets d’un Jedi si puissant que le conseil l’a craint... Il avait exalté ses passions et la force brillait en lui. Les Siths ont tenté de le forcer à rejoindre le coté obscur sans succès et ce sont les jedi qui l’ont fait céder. Leur incapacité à le comprendre leur ont fait commettre l’irréparable. Ils ont tenté de le tuer pour soi-disant protéger l’univers. »
« C’est impossible ! »
« Absolument pas. Ils ont attaqué, mais leurs alliés n’ont pas voulu prendre de risques : ils ont bombardé sa maison et tué les siens. Et ce n’est même pas cela qui l’a fait basculer, mais bien le fait qu’il ait appris que les Jedis avaient guidé les hommes responsables de cet assaut, et que bien que non décisionnaires du bombardement, ils ne regrettaient rien. Pire que cela ils l’ont déclaré responsable. »

La porte avait fini de s’ouvrir. Le coffre contenait une petite table ou se trouvaient quelques bijous, un sabre et une poupée de chiffon. Dans le fond, un caisson contenait une femme : une Miraluka. Mace se dit qu’elle était la plus belle vision de sa vie, la femme de ses rêves au sens propre. Ce visage le hantait depuis toujours. Sa princesse.
« Bien. Désolé, mais tu ne me sers plus à rien. »
Le sabre laser fut stoppé en plein air. Jin, ou son remplaçant, fut projeté au travers du mur opposé au coffre, projetant d'instinct des éclairs vers le caisson. Les alarmes retentirent dans la station.
« Alerte, évacuation d’urgence recommandée : les stases sont désactivées. »
Les lumières virèrent au rouge écarlate : un ange à la peau noire se penchait sur lui, lui parlant sans qu'il arrive à comprendre. Il nota qu’elle était nue avant de s’évanouir, et qu’il lui était surprenant de ne l’avoir remarqué qu’en dernier lieu. De temps à autre, il sortait de l’inconscience miséricordieuse que son corps lui offrait pour plonger dans un monde de bruits et de fureur, au milieu des explosions qui secouaient la station.
Il se réveilla enfin. Une femme, celle du caisson, se tenait assise près de lui, un sourire aux lèvres. Sa peau noire et luisante et son visage à l’ovale parfait étaient d’une grande douceur. Elle avait arrangé ses cheveux dans une coupe élégante et pratique. Sa tenue était faite de voiles drapés qui laissaient deviner une silhouette agréable et élancée.
« Attention Mason : tu as encore besoin de repos... Reste allongé. »
« Je… d’où vous connaissez mon nom ? Qui êtes vous ? Je... J’ai l’impression de vous connaître... J’ai rêvé de vous. »
Son sourire devint radieux, sa main glissa comme de la soie sur son visage. Ce geste lui sembla si familier qu’il saisit la main libre de la jeune femme.
« Nous nous connaissons en effet... La Force nous a réuni, même après tout ce temps... Une éternité de cauchemar loin de toi. »
« Je ne comprends pas, mais je… sens que tu dis vrai. »
Il sentait sa mémoire, ou quelque chose de plus ancien se déverser en lui : des souvenirs de couchers de soleil, de rires et d’aubes, d’espoirs et de batailles.
« Tu dois piloter, nous sortir de la zone de turbulences. Je n’ai pas ton talent, et on a un Sith aux trousses. »
«Il a survécu ? »
« Oui, et il a pris un des vaisseaux à l’amarrage. Je nous ai caché dans les débris d’un croiseur, mais il est là à l’affut, quelque part, à nous attendre. »
« Alors je vais nous sortir d’ici. »
Il prit en main son appareil. La présence de sa compagne le faisait se sentir fort, débarrassé des doutes et des angoisses : tout était clair. Avec douceur, il se dégagea de la carcasse éventrée d’un Léviathan abattu. Les capteurs repérèrent le Sith dès qu’il alluma ses réacteurs : le petit transporteur n’avait pas la puissance pour rivaliser, mais sa vitesse et sa maniabilité parlaient pour lui.
« Ok mon vieux, tu veux jouer à ça ? Alors accroche-toi ! »
Il piqua vers l’amas d’astéroides et de vaisseaux brisés, slalomant entre les géants oubliés et les rochers, esquivant des tirs qui illuminaient l’espace alentour. La jeune femme à ses coté le soutenait : les canons avait été endommagés à l’aller et ils ne pouvaient répliquer.
« Accroche-toi Sophia ! C’est ton nom n’est-ce pas ? »
« Oui, mais tu envisages quoi ? »
« Un truc à moi ! »
Elle s’enfonça dans son siège, se tenant aux accoudoirs avec une moue charmante. 
« Je déteste quand tu dis ça, et plus encore ce qui suit en général... »
En riant, il plongea vers une anomalie gravitationnelle, libérant deux contenaires remplis de carburant. Comme il s’y attendait le Sith les prit en chasse, et leur vitesse allait croissante au fur et à mesure que les appareils s’approchaient de l’anomalie... La coque hurlait et grinçait, menaçante et furieuse : des explosions et des alarmes remplissaient le cockpit de bruits et de fureur. Mason se tourna vers Sophia, le visage rieur et le regard plein d’intensité.
« Quand je te le dit, fais ton tour de magie et enclenche l’hyperdrive. »
Il se tourna vers les commandes et, faisant rugir les propulseurs, inversa la poussée. Quelque chose se détacha, et les écrans lâchèrent alors que le chasseur Sith les dépassait. Ils apperçurent dans son cockpit le pilote qui tentait désespérément de reprendre le contrôle : un instant l’appareil s’immobilisa, mais finalement les réacteur déjà fatigués s’arrachèrent, laissant la monstrueuse force gravitique happer la fragile structure pour la broyer.
« Tu peux fuir Sophia ! Mais si je ne t’ai pas un autre viendra ! Tu n’auras pas de paix ! Tu m’entends ? Jamais tu ne seras en paix ! Ton réveil les a alertés »
Un rire dément fut le dernier son que retransmit la liason avant qu’un court bond ne les propulse vers l’espace profond.
En sortant du saut, ils atterrirent dans un système que le navordinateur ne reconnaissait pas. Il s’y posèrent pour réparer : la planète était encore sauvage, aucune espèce intelligente ne l'habitait, mais les restes d’une habitation qui avait gardé un charme certain, d’un passé ou elle resplendissait de beauté et d’élégance, leur servit d’abri.
Un matin, Sophia se leva, regardant Mason endormi. Sur son visage, des larmes coulaient lentement. Elle avait senti le trouble dans la Force : cette parenthèse ne pouvait durer. Les Sith avaient dû sentir son réveil, elle avait en elle un savoir qu’ils convoitaint. Mason lui avait parlé de Jin, de son assassinat. Elle savait ce qui lui restait à faire. Pour que l’Empire ne mette pas la main sur son savoir, elle devait le cacher en eux et le mettre à l’abri , lui, sa clé.
Mason ouvrit les yeux : elle le regardait, il le savait.
« Pardonne-moi... Tu dois rester en vie. Tu es la clé. Tu es mon univers. »
Il voulut répondre, mais elle l’embrassa avec une fougue et une intensité incroyable. Il sentit petit à petit son esprit s’embrouiller, et sombra dans un noir total.
Elle se leva, s’habilla sans un bruit et déposa son compagnon dans le vaisseau. Elle allait rejoindre le conseil, trouver cette Satele Shan dont Mason lui avait parlé, et lui demander de verrouiller sa mémoire et d’effacer son passé. Un jour son savoir servirait la Lumière. Un jour elle retrouverait Mason.

***************

Tatooine, spatioport.
« Mace ! Ho, reveille toi mon pote ! »
Mason sortit brusquement du sommeil, un peu perdu.
« J’ai fini le plein et ton stock a été vendu. V’la tes crédits ! »
« Je… Mes crédits. »
D’un geste mécanique, Mason empocha les crédits que lui tendait Jarrak, le mécano du spatioport.
« Eh ben mon vieux, tu t’es mis une sacré cuite ! »
« Mais où est la femme ? La femme qui m’accompagnait ? »
« Quelle femme ? De quoi tu causes ? »
« Laisse, je rêvais... C’est rien. »
Mason remonta dans son vaisseau : il avait une princesse à sauver.

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Sophia Nasake Hime
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