Jaeda Visiteur
Nombre de messages : 141 Personnage : Jaeda Classe : Erudite Jedi Professions : Cybernétique, Piratage Date d'inscription : 08/01/2012
Feuille de personnage Nom, age, sexe, profession: Description: Statut actuel: Chevalier Jedi
| Sujet: Bons baisers d'Alderande Mar 27 Mar - 7:37 | |
| Jaeda brancha son comlink. « Hektor ?La voix chaude du chambellan de la Maison Justiniaan se fit entendre. - « Dame ? - Faites préparer mes appartements, je vous prie. Nous aurons certainement un invité." Un grésillement. « Tout de suite, Dame. Des dispositions particulières ? - Comme d’habitude. Discret et simple si vous le voulez bien. » Elle sourit. « Dois-je conclure que vous assisterez à l’entrevue avec Lars ? » Elle se mordit la lèvre puis finit par lâcher un « Oui. » ferme et décidé. « Bien, Dame, je pourvois donc à votre installation et à cette entrevue. » Elle raccrocha, pensive. Le passé la rattrapait encore. Lars… Elle se concentra un instant, Taw’wid semblait calme. Elle espérait qu’il ne tarderait pas à la rejoindre. Elle avait besoin de sa présence à ses côtés. *** Quelques heures plus tard, elle était sur Alderande, dans les jardins du domaine Justiniaan. Elle le sentit arriver bien avant qu’il n’apparaisse et ferma un instant les yeux, au bord de la nausée. Pâle et droite sur son siège, son regard devint glacé, son visage impénétrable. L’homme remonta lentement l’allée, un sourire de défi aux lèvres. Jaeda avait l’impression de l’avoir quitté hier, il n’avait pas changé. Pas du tout, semblable à l’être sublime qu’il était lorsqu’il l’avait connue. Redoutablement beau, redoutablement malsain, redoutablement dangereux. Il s’inclina, esquissant une révérence parfaite. Elle le salua d’un signe de tête bref, un peu trop sec à son goût. Il s’approcha encore, elle se tendit légèrement tandis qu’il prenait sa main et portait un baiser sur son poignet, son regard démentissant le geste intime, presque tendre. De loin, on aurait pu croire à quelque scène courtoise, la réalité étant tout autre. « Comment dois-je vous appeler désormais ? » s’enquit-il, rieur. « Je suis le Chevalier Jaeda Sanyasi-Xin et vous le savez très bien, Excellence… » Il rit, un rire de basse aux échos douloureusement familiers. « Bien sûr. C’est évident. Quel plaisir de vous revoir, ma chère, très chère amie… » Elle lui désigna un siège en silence où il s’installa, détendue, ne la quittant toujours pas du regard. « Votre charme quoique désuet est toujours un ravissement pour les yeux, Dame. Le temps ne semble pas avoir de prise sur vous… - Je pourrai vous retourner la pareille, Excellence… » Il lui coupa la parole, souriant. « Mais vous seriez d’un incroyable manque d’originalité, Dame… » Il se pencha en avant. « Et par le passé vous m’avez habitué à mieux, beaucoup mieux… »Elle s’autorisa un sourire pétillant d’une malice qu’elle était loin d’éprouver. Elle ouvrit la bouche et d’un geste vif, il était déjà devant elle, posant un index sur ses lèvres. « Laissez moi le dire à votre place Vera… » Il caressa son avant-bras, remonta jusqu’à l’épaule gracile de la jeune femme qu’il prit d’abord tendrement puis lui tordit cruellement le bras derrière le dos. On aurait dit presque qu’il allait se pencher pour lui donner un baiser. « Je ne vais pas le dire deux fois, ma belle et désirable belle-sœur…. Vous avez quelque chose qui appartient à notre Maison et nous souhaitons le récupérer… Ne croyez pas que nous ayons oublié votre petite trahison…»Le regard azur étincela. « Jamais je ne vous la donnerai, vous entendez ! » Il effleura sa tempe de ses lèvres. « Je vais te détruire et tu le sais. Aussi sûrement que tu as détruit Lahrik. Tout ce à quoi tu tiens, tout ceux à qui tu tiens, je les broierai aussi sûrement que je broie ce bras charmant…Ou pire…Tu sais de quoi nous sommes capables… Tu ne gagneras pas, Vera, pas cette fois-ci. Donne nous la et nous serons quittes. Le passé sera le passé. » Il ne lui laissa pas le temps de répondre. A aucun moment il n’avait cessé de sourire. Un dernier salut et voici que déjà il remontait l’allée vers la sortie. Elle attendit qu’il sorte puis s’adossa à son siège, le souffle court | |
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