[Empire] Serre et Erynie

HRP/Merci à Asha pour cette bonne idée que les feuilles de personnage que je reprends ici!/HRP

Nom : (d’) Arganthe
Prénom : Theaphane
Surnom: « Serre »
Age : 16
Métier : Guerrière Sith de sang pur, apprentie du Seigneur Duana appartenant à l’organisation du Talion


Physique

Carrure : Petite, mince mais athlétique
Couleur de peau : Rouge
Visage : Fin, yeux jaunes
Marques/Tatouages : Deux scarifications ornés de bijoux d’or (marque son statut sur Pandemonium et uniquement sur cette planète comme appartenant à la famille régnante)
Style d'habillement : Couleurs sombres, masque, encapuchonnée, style strict, presque militaire
Signe particulier : tatouage à l’intérieur du poignet droit symbolisant les lettres « alpha » et « omega » (toujours dissimulé)



Caractéristiques du personnage

Niveau global du personnage : 25
Avantages/Talents particuliers : aucun de connu autre que ce qui fait l’apanage des guerriers siths (endurance, force, capacité à générer des boucliers…), capacité de concentration et de contrôle bien travaillées

Désavantages particuliers : adepte de la Lumière (je considère que c’est un désavantage pour une Sith), un code d’honneur extrêmement rigide


Psychologie

Caractère (quelques adjectifs) : absence d’émotions, peu communiquante, peu expressive, rigide voire froide, entrêmement à cheval sur l’étiquette et la politesse sith, soucieuse des relations hiérarchiques qui peuvent la faire passer pour « soumise », calme, réfléchie, un peu timide (bien qu’elle ne l’avouera jamais).
Relations : Almeek (connaissance), Arkith (son promis), Duana (son maître), Elkydia (connaissance), Erynie (sa « sœur », relation gardée secrète)


Objets importants:

Chevalière frappée aux armes de la famille Arganthe (un oiseau de feu) (va falloir être très très malin pour découvrir ça par contre)


Ce que l’on sait d’elle

Niveau d’accréditation « normal » : Ramenée d’un monde perdue sur Korriban âgée de 4 ans par des Siths afin qu’elle y soit soumise aux épreuves qui feront d’elle une apprentie. Les réussit haut la main mais semble n’être réclamée par aucun maître pendant de longues semaines. Jusqu’à ce que Duana la prenne sous son aile… Semble être promise à un autre Sith du nom d’Arkith d’Haldebran

Niveau d’accréditation « classé » : Ramenée à la suite de la révolte de Pandemonium par un seigneur sith sur Korriban afin de tester sa potentialité en tant qu’apprentie. Sujet sous surveillance dont la loyauté à l’Empire est sujette à caution, peut-être à la source d’une hérésie de la Force (rumeurs). Sans la protection dont son mystérieux protecteur l’entoure, elle aurait été éliminée depuis longtemps (s’il y a eu tentatives, elles se sont terminées dans un bain de sang).

Niveau d’accréditation « confidentiel » : Fille du Seigneur Prior d’Arganthe, Prince de Pandemonium (éxécuté par les autorités impériales pour rébellion et haute trahison) et héritière en titre. Ramenée sur Korriban afin d’y être « rééduquée », semble répondre favorablement à cette rééducation, protégée par un Seigneur Sith connu comme « le Revenant ». Epargnée afin d’avoir la possibilité de pouvoir la remettre sur le trône de Pandemonium, déchirée par la guerre civile. Doit épouser Arkith d’Haldebran sous ordre exprès du Revenant et du maître d’Ark

Nom : kai Jogal'or
Prénom : Ekeel'o' ((la Sorcière traduction littérale, le terme n'existant pas dans la langue banjakis)
Surnom : Erynie
Age : 16
Métier : assassin banjaki


Physique: Petite taille, des muscles longs, nerveux qui lui donnent une silhouette fluette, voire maigre

Carrure : dérisoire, de loin on dirait une enfant
Couleur de peau : très pâle avec des reflets bleutés
Visage : bien que d'un style particulier, Erynie est une très belle Rattataki, son visage a l'air enfantin et innocent
Marques/Tatouages : tout le visage et tout le crâne (définissant son statut social au sein de son clan) , scarifications banjakis sur le menton définissant son statut d'assassin, piercings
Style d'habillement : au naturel en noir ou en rouge (ses couleurs de prédilections) avec des coupes très sombres et une capuche sur la tête.



Caractéristiques du personnage

Avantages/Talents particuliers : spécialiste du close combat avec des techniques particulières lui permettant de se jouer de l'énergie cinétique (et donc de boucliers), tout ce qui a trait à l'assassinat (modus operandi: tuer en un coup brutal), art de la discrétion poussé à l'extrême (peut induire les sens en erreur pour "disparaître", art du déguisement), art du krax (dague rituelle empoisonnée), un art martial (techniques au pied avec des coups dévastateurs)


Désavantages particuliers : folie (elle est devenue folle durant les épreuves sur Korriban où elle a été torturée pendant des jours pour briser sa résistance), cannibalisme, une forme de schizophrénie particulièrement grave qui lui fait "endosser" la personnalité du rôle qu'elle joue (avec le risque d'y rester "coincée" mais qui lui donne certains avantages par exemple en cas de capture/torture/manipulation mentale)


Psychologie

Caractère (quelques adjectifs) : dérangeante, séductrice, adore la manipulation, cruelle, envoutante, insensible, indifférente, tortionnaire, mais le contraire est aussi vrai pour peu qu'elle se donne la peine.

Relations : Theaphane (Secrète), Arkith (avec qui elle voyage)

Objets importants: un médaillon avec les runes "alpha" et "omega" qu'elle ne porte jamais, une paire de kraxs (dissimulés), des doses de poison banjakis, des instruments de torture, des tenues diverses et variées

Theaphane rajusta sa capuche et s’assura que son masque était bien en place. Déployant sa Force autour d’elle, elle prit bien soin de vérifier qu’elle n’était pas suivie. Sur son datapad, un point clignotait discrètement lui donnant la direction à prendre. Elle savait que cette rencontre était de la folie mais l’urgence de la situation l’avait faite céder.

Un petit bâtiment sale et recouvert d’inscriptions. Elle descendit dans les sous-sols, s’engagea dans un couloir puis s’arrêta sur la troisième porte à droite. Aucun bruit, elle frappa le code convenu depuis longtemps et entra.

La pièce était plongée dans les ténèbres et pourtant elle était là. La lueur blafarde du datapad éclairait le visage de Theaphane et lui donnait un aspect étrange.

La voix retentit derrière elle. « Ma Dame. Vous m’avez manqué. Tellement. »

Une lumière s’alluma et le visage de la Rattataki apparut enfin. De profondes cernes accentuaient encore plus le bleu acier de ses yeux. Elle avait une mine épouvantable et surtout, le cœur serré Theaphane constatait combien le côté obscur la dévorait de l’intérieur.

« Erynie…Mais que t’ont-ils fait ? »

Un rire rauque lui répondit. Un rire malsain et inquiétant. « J’arpente les Ténèbres pour que vous puissiez marcher dans la Lumière, ô Dame. »

« C’est de la folie, de la folie pure. Ce chemin sera bientôt sans retour et tu le sais. Tu te perds, Sœur, tu te perds dans une abîme qui te broiera et ne laissera de toi que des restes épars. Erynie, cesse cette quête absurde. »

La Rattataki secoua doucement la tête. « Telle est ma tâche, ma Dame. Je dois être comme eux, je dois être eux, je dois me fondre dans leur société, m’élever et cultiver leur désir de puissance. Et lorsqu’enfin il sera temps, je les frapperai de l’intérieur avec leurs propres armes, leurs propres faiblesses. Mais pour l’heure, nous avons à parler… Ce n’est pas mon devoir qui m’amène ici mais un étrange voyage que j’ai fait…»

La Sith au sang pur regarda pendant un moment son interlocutrice, sans rien dire, sans esquisser aucun geste. Theaphane –que le reste du monde connaissait comme « Serre »- était plutôt avare en émotions et expression. Un long apprentissage durant lequel on lui avait appris à ne plus laisser le langage corporel la trahir mais aussi un choix, celui du détachement qui s’était naturellement imposé à elle.

Elle s’assit dans un coin. « Je t’écoute. »




Erynie s’assit en tailleur sur le sol. Sa silhouette avait quelque chose de félin, de sauvage, aux aguets en permanence. Elle était issu du plus traditionnaliste des clans rattatakis existants, le clan Ban’jak qui dans leur langue signifiait « celui qui ont fait le choix de l’Ombre ». Ainsi, en souvenir de leurs ancêtres vivaient-ils encore sous terre, pratiquant les antiques coutumes dont celle de consommer de la chair humaine en souvenir du choix désespéré de leurs ancêtres. Une alliance séculaire liait les Banjaks à la famille Arganthe. Une autre tradition séculaire faisait des Banjakis les assassins les plus redoutés de Pandemonium, planète fief de la famille de Theaphane. Erynie avait essayé un jour de lui expliquer qu’il y avait quelque chose de sacré dans leur sombre tâche mais Theaphane n’avait pas très bien compris ces histoires de "Dévoreur", de "Sombre Mère" et d’un panthéon étrange, cruel et sanglant.

Une chose était sûre, c’est que depuis son plus jeune âge, Erynie veillait sur elle, toujours dans son ombre, d’une dévotion frisant le fanatisme, d’une affection frôlant l’obsession. Elles se connaissaient si bien, qu’un simple regard suffisait parfois à se faire comprendre l’une de l’autre. Theaphane la considérait comme sa meilleure amie, sa confidente et sa sœur.

Et puis la déferlante s’était abattue sur Pandemonium, découverte par un corps expéditionnaire impérial. Les lois pandemoniennes s’étaient violemment heurtées à celles des Impériaux notamment concernant le traitement des aliens. La famille d’Arganthe avait toujours une une politique d’ouverture vis-à-vis d’eux, les considérant comme des alliés et des égaux. Et l’esclavage était un délit sur la planète.

Les relations se tendirent entre autochtones et impériaux et, fidèles à leur culture violente, le clan Ban’jak entra en guerre. Une guerrilla plutôt, destinée à user et désorienter l’ennemi. Les Impériaux et notamment ceux qui occupaient des postes clés se mirent à mourir, la gorge arrachée, marque symbolique de l’assassinat banjaki.

Et puis ils les avaient envoyés et Theaphane et Erynie les avaient vus, sombres, terribles anéantir leurs peuples et leurs civilisations respectives.

Les Siths, Seigneurs, Apprentis, Darths. La famille de Theaphane avait été exécutée pour haute trahison, la planète placée sous le joug impérial, ses lois avaient volées en éclat et les aliens avaient été réduits en esclavage.

Du haut de leurs cinq ans, les deux fillettes avaient assisté à l’éclatement de leur monde. Theaphane avait été placée sous tutelle d’un seigneur Sith dont elle ignorait l’identité encore à ce jour mais à qui elle devait certainement la vie. Erynie s’était laissée capturer comme esclave pour pouvoir la suivre, fidèle à son serment. Son affinité avec la Force n’avait pas tardé à attirer l’attention et la Rattataki s’était retrouvée sur Korriban avec Theaphane.

Leur jeu avait alors commencé. En public, elles faisaient mine de se détester cordialement et Erynie avait été parfois tellement crédible dans son rôle que même Theaphane avait parfois douté de sa loyauté. En secret, la Banjaki veillait férocement sur la Sith, fidèle à son devoir. Elle était suffisamment fine et subtile pour utiliser des pantins afin qu’on ne remonte pas jusqu’à elle. Ca avait marché jusqu’à ce jour. Un pari fou et impossible qu’elles ne pensaient pas gagner. Mais Erynie avait ce don particulier de rentrer dans ses rôles avec une immersion proche de la folie. Elle devenait la personne , se fondant dans sa vie, changeant son caractère et ses valeurs. Cela avait toujours un peu effrayé Theaphane cette capacité à devenir un caméléon mais force était de reconnaître que le succès de leur entreprise reposait essentiellement là-dessus.

L’aventure menait aujourd’hui Erynie trop loin et la Sith assistait impuissante à sa combustion du côté obscur dans lequel la Rattataki semblait plonger avec délice. Elle craignait qu’il ne finisse par prendre le dessus et déjà, elle voyait dans les yeux de sa sœur cette lueur malsaine et cruelle qui la toisait, sans aménité, ni affection.

Theaphane croisa les bras. « Je t’écoute, ma sœur. » répéta t-elle doucement. Le regard bleuté se modifia brusquement, retrouvant sa transparence et son calme. « Je suis ton adversaire invisible qui cherche à te nuire, Dame. C’est moi qui ai orchestré le vol dont tu as été victime sur Nar Shaddaa… »

Les yeux de Theaphane s’agrandirent sous le coup de la surprise. « Mais es-tu devenue folle ? Pourquoi ? »

Erynie eut un geste vague de la main, ses lèvres s’étirant en un sourire cruel. « Ce n’est qu’un jeu, Dame. Je n’ai fait qu’anticiper son action, le devancer.
- Le ?
- Quelqu’un te teste et essaie de te mettre en difficulté Dame. Je n’ai fait qu’agir à sa place pour le pousser à se découvrir. Ne t’inquiète pas de cela. Et puis il n’y a plus rien qui puisse relier cette affaire à moi, j’y ai veillé… »

Theaphane regardait son interlocutrice, inquiète. « Tu vas trop loin, Erynie. Tu attires l’attention sur nous. »

La Rattataki sourit plus largement et prononça quelques mots dans une langue gutturale. « Mes kraxs sont à toi, Dame. »

Elle utilisait ainsi la formule consacrée des assassins banjakis qui signifiaient « ma vie t’appartient », les kraxs étant des sortes de dagues rituelles dont ils se servaient pour accomplir leur sinistre besogne.

Les deux femmes se regardèrent longuement, un échange silencieux dans lequel chacune essayait de jauger l’autre puis la voix de basse d’Erynie se fit entendre. « J’ai fait un étrange voyage, Dame.

- Un voyage ? De quoi parles-tu, Erynie ?

- Des images sont apparues dans mon esprit. Non pas un rêve mais bien des visions. »

Theaphane haussa un sourcil. Aussi loin qu’elle remonte, sa sœur n’avait jamais été sujette à cela. La Force s’exprimait chez elle d’une manière déconcertante mais la clairvoyance n’en avait jamais fait partie. Jusqu’à aujourd’hui apparemment…Elle comprenait mieux l’urgence de la situation.

« Qu’as-tu vu, ma sœur ?

- Une aveugle aux cheveux de feu m’indiquant un métier à tisser. Mes mains se tendaient et alors, je commençais à dévider la roue, multipliant les fils. Au bout de l’un d’eux se trouvait une silhouette immense de blanc vêtue. Il tenait en sa main un cylindre et je marchais sur le fil tendant la main vers lui. Sur un autre fil, une enfant à qui il manquait la moitié du visage me regardait de son œil valide qui pleurait. L’autre moitié du visage…Il était recouvert de mousse dans lequel s’agitaient des sortes de…filaments noirs… Et je savais que le temps était compté et depuis ce sentiment d’urgence ne me quitte plus, Dame. Je ne sais plus quoi faire… »

La Rattataki avait vraiment l’air désemparée et le doute assombrissait son regard. L’expérience semblait l’avoir ébranlée, rendue vulnérable.

« Et puis il y a eu les mots, comme si je les connaissais…Comme si je les avais déjà entendus…

- Les mots Erynie ? Quels mots ? » chuchota Serre doucement pour ne pas la brusquer.

« Je les regarde en riant et je lis leur peur et leur dégoût. Les têtes de mort empilées leur montrent combien je suis dangereuse et malfaisante. Je tourne une longue cuiller de bois au fond d’un récipient de fonte. Ils ne déchirent pas le voile de la peur, ils ne voient pas. Ils ne me voient pas, ils sont aveuglés. Et pourtant je voyage vite car ma ruse témoigne de mon esprit brillant. Je connais les secrets cachés et les tours les plus habiles. Je cache en moi les mystères, je suis la cachette la plus sûre. Je suis ancrée à la Terre, profondément, elle pulse en moi et me parle, tantôt grondante, tantôt caressante. L’obscurité ne me fait pas peur et je peux les guider dans la nuit profonde, dans la nature sauvage, dans leur nature sauvage. Je suis duale tantôt puissante, sauvage et cruelle ; tantôt pénétrée des énergies guérisseuses et de transformation… Je connais le Cycle, la Mort qui devient Vie, la Vie qui devient Mort, je suis l’énergie sorcière, la femme sauvage, la force destructrice et créatrice. C’est à moi qu’il faut parler quand on a perdu quelque chose, c’est moi qu’il faut écouter. Mais pour cela, ils ne doivent plus avoir peur de moi, ils doivent dépasser cette peur, m’embrasser et m’aimer, reconnaître en moi leur force archaïque et primale. S’ils ne me voient pas, ils ne seront pas régénérés. S’il ne sont pas régénérés, alors ils ne seront plus. S’ils ne sont plus alors je ne serai plus ancrée à la Terre et je disparaîtrais à mon tour…Tout est lié, la roue tourne lentement… Le Cycle, il doit s’achever…»

Theaphane contemplait Erynie, l’air grave. Bien qu’elle ne saisit pas le sens exact de ces paroles, elle en reconnaissait leur profondeur et leur sens caché. Il aurait fallu être fou ou inconscient pour ignorer les visions d’un Sith. Mais ceci était une menace supplémentaire…

« N’en parle à personne Erynie tu entends ? Nous n’avons aucun intérêt à attirer le regard des Inquisiteurs sur nous. Ecoute ta vision, suis la, fais lui confiance comme je te fais confiance. Remonte le fil et trouve… »

Theaphane s’interrompit, comme figée. Elle secouait la tête. Ce Jedi tout de blanc vêtu qui était apparu un soir à la cantina de Nar Shaddaa. Etait-il possible que ce soit lui ? Il lui avait posé d’étranges questions comme s’il était persuadé qu’elle en détenait les réponses. Une coincidence extraordinaire ou la Force avait-elle voulu que cette rencontre ait lieu ?

Elle prit le visage d’Erynie entre ses mains. « Ecoute moi, ma sœur. Il est un homme, un Jedi qui pourrait être celui que tu cherches. Il se nomme le Chevalier Sharr. J’ignore comment le contacter mais il vient parfois à la cantina de Nar Shadda. Il parle en paix et pose beaucoup de questions. Croise sa route mais seule. Arkith ne doit pas savoir tu entends ? »

Erynie serra les mains de Theaphane et acquiesça lentement. « Le Chevalier Sharr, je n’oublierai pas ce nom.

Quelques minutes plus tard, la mascarade reprenait ses droits. Erynie et Theaphane était de nouveau les meilleures ennemies du monde et reprenaient place dans leurs existences respectives.